Guide de l'EC - Chapitre 7 : Dissémination des connaissances et sensibilisation du public (Centre d'intérêt no 4)

[ Table des matières ]

La dissémination des connaissances — une composante de l'application des connaissances — consiste à communiquer les résultats de la recherche sous forme de message adapté à un public cibleNote en bas de page 33. Le présent chapitre décrit les ressources à la disposition du personnel et des chercheurs pour les aider à déterminer comment età quel moment engager les citoyens et les communautés dans la conception de plans de dissémination des connaissances et d'activités de sensibilisation du public. La première étude de cas présentée dans ce chapitre couvre des approches de collaboration innovatrices pour engager les utilisateurs des connaissances (dans ce cas-ci, les membres de la communauté) dans le travail de dissémination.

Les efforts de sensibilisation du public visent à fournir aux gens de l'information équilibrée et objective pour les aider à comprendre des problèmes, des options et/ou des solutions dans une situation donnée. Les efforts de sensibilisation sont souvent conçus pour rejoindre un vaste public en vue de l'informer de quelque chose et/ou de lui faire prendre conscience d'un fait. L'unité des Affaires publiques de la Direction des communications et du marketing des IRSC a mis au point une gamme d'outils pour rejoindre les médias, les parlementaires, les jeunes et le grand public, comme les ateliers pour les journalistes, les cafés scientifiquesNote en bas de page 34 et le programme Synapse. Les objectifs de ces activités sont entre autres de communiquer les avantages de la recherche en santé aux Canadiens, et de leur faire connaître les IRSC et ce qu'ils font. L'éventail d'activités d'engagement des citoyens (EC) présenté au Tableau 2 du Cadre d'EC contient de nombreux exemples de collaboration entre instituts et directions visant à sensibiliser le public à des thèmes de recherche particuliers età rehausser le niveau de culture scientifique des Canadiens. Bien qu'il existe peu d'exemples d'engagement des citoyens dans la conception des activités de sensibilisation, la deuxième étude de cas contenue dans ce chapitre porte sur le programme Synapse, qui repose sur un modèle innovateur de sensibilisation du public et d'engagement des utilisateurs des connaissances dans la planification des programmes.

7.1 Dissémination des connaissances

Aux IRSC, l'application des connaissances (AC) est définie comme un processus dynamique et itératif qui englobe la synthèse, la dissémination, l'échange et l'application conforme à l'éthique des connaissances dans le but d'améliorer la santé des Canadiens, d'offrir de meilleurs produits et services de santé, et de renforcer le système de santé. Ce processus s'insère dans un réseau complexe d'interactions entre les chercheurs et les utilisateurs des connaissances, dont l'intensité, la complexité et le degré d'engagement peuvent varier en fonction de la nature de la recherche et des résultats et aussi en fonction des besoins d'un utilisateur de connaissances en particulier. Dans ce contexte, la dissémination des connaissances consiste à choisir le bon groupe cible (pour les résultats, implications, etc.) età adapter le message et le véhicule de diffusion à ce groupe.

En général, la dissémination des connaissances est associée à l'AC de fin de subventionNote en bas de page 35, qui consiste habituellement à présenter des exposés à des conférences età publier des articles dans des revues scientifiques. L'AC de fin de subvention et l'AC intégrée (abordée au chapitre 6) peuvent toutes les deux comporter une dissémination plus intensive des connaissances et inclure des activités comme des séances d'information aux intervenants; des activités éducatives avec des patients, des praticiens et/ou des responsables des politiques; l'engagement des utilisateurs des connaissances dans l'élaboration et l'exécution des plans de dissémination/mise en oeuvre; la création d'outils; l'engagement des médias Note en bas de page 36.

En matière de dissémination des connaissances, voici quelques points à retenir :

  • Les activités de dissémination devraient être envisagées et décrites dans un plan de dissémination axé sur les besoins du public utilisateur des connaissances (et tenant compte de quand et comment ce public veut recevoir l'information). La conception des processus et des approches de dissémination devrait être éclairée par des preuves scientifiques solides et tenir compte des facteurs contextuels ou locaux essentiels au succès de l'application des connaissances;
  • Les chercheurs [et le personnel des IRSC] devraient engager les utilisateurs des connaissances dans la conception des messages et la dissémination des résultats de la recherche;
  • Les messages devraient être clairs, simples, dynamiques et adaptés à chaque public (p. ex., membres de la communauté, décideurs, etc.);
  • Les messagers ou la source des messages devraient être des personnes ou des organisations influentes et crédibles auprès de chaque public cible;
  • Le plan et/ou la stratégie de dissémination devraient inclure un plan d'évaluation de l'impact de l'approche choisie, ainsi que des critères de mesure du succèsNote en bas de page 37.

Au moment d'entreprendre l'élaboration d'un plan de dissémination, posez-vous les questions clés suivantes (selon des travaux de Reardon, Lavis et Gibson) :

  1. Quel est le message?
  2. Qui est le public?
  3. Qui est le messager?
  4. Quelle est la méthode de transfert [des connaissances]?
  5. Quel est le résultat attenduNote en bas de page 38?

L'étude de cas suivante, portant sur le Projet de prévention du diabète dans les écoles de Kahnawake, fournit une illustration concrète de ces considérations dans le contexte d'un partenariat entre des chercheurs et la communauté mohawk de Kahnawake.

Étude de cas nº 4: Dissémination pour le Projet de prévention du diabète dans les écoles de Kahnawake

Étude de cas nº 4

Quoi : Projet de prévention du diabète dans les écoles de Kahnawake

Pourquoi : Ce programme de recherche participative communautaire a été conçu pour promouvoir les modes de vie sains dans la population de Kahnawake. L'apport de la communauté a permis de s'assurer que les messages sur la santé et les résultats de la recherche seraient facilement compris et utilisés par la communauté.

Qui : Communauté mohawk de Kahnawake (surtout par le biais d'un conseil consultatif communautaire)

Comment : Les membres du conseil consultatif communautaire étaient des partenaires à part entière des chercheurs. Ils ont aidé à concevoir les messages pour le reste de la communauté et ont contribué à la préparation età la livraison des présentations sur les résultats de la recherche.

Le Projet de prévention du diabète dans les écoles de Kahnawake (PPDEK) a vu le jour en 1994 à titre de partenariat entre la communauté mohawk de Kahnawake (population d'environ 7500 habitants), représentée par un conseil consultatif communautaire, et une équipe de chercheurs. Le projet vise à promouvoir des modes de vie sains afin de réduire les taux élevés de diabète de type 2 dans la communauté. En 2002, une enquête de suivi auprès d'enfants de la première à la sixième année a révélé une amélioration rapide de l'alimentation, une stabilisation du niveau d'activité, mais une hausse du poids. Ces résultats ont d'abord été interprétés conjointement par le conseil consultatif communautaire et les chercheurs, avant d'être partagés avec le reste de la communauté.

Pour partager l'information avec la communauté, une équipe de six personnes (membres du conseil consultatif, nutritionnistes locaux et chercheurs) ont conçu une présentation de 20 minutes en langage non scientifique. La présentation comme telle porte sur les facteurs de risque connus du diabète de type 2, le fondement logique de l'amélioration des modes de vie, ainsi que les résultats du PPDEK après huit ans. La même présentation a été donnée par deux à trois personnes (membres du conseil consultatif et chercheurs) à 14 organismes età deux réunions communautaires ouvertes. Les discussions de toutes sortes qui ont suivi chaque présentation ont été notées, et les participants ont été priés de remplir un court questionnaire d'évaluation sur la présentation. On a aussi demandé aux participants de suggérer des interventions futures dans le cadre du PPDEKNote en bas de page 39.

Des leçons importantes ont été tirées de ce projet conjoint de dissémination des résultats du PPDEK, à savoir :

  • Il faut du temps pour bâtir un consensus. Puisque la concertation est un facteur important dans les cultures haudenosaunee/iroquoise et mohawk, il a fallu plus de temps que prévu pour concevoir et livrer les présentations car les membres de l'équipe ont dû mettre en commun une grande variété de perspectives (chercheurs, nutritionnistes, membres de la communauté). Et, parce qu'il est extrêmement important (et gratifiant) de mettre en commun des perspectives variées, le plan doit prévoir assez de temps pour les discussions, les débats et les décisions.
  • Il peut être difficile d'atteindre toute une communauté. Dans le cas du PPDEK, comme dans de nombreux autres projets, il a été difficile d'atteindre les hommes. Pour y arriver, les membres de l'équipe se sont rendus aux principaux lieux de travail (chantiers de construction, etc.) pour mesurer la tension artérielle et la glycémie des travailleurs et pour échanger avec eux sur les modes de vie sains. L'équipe s'est aussi rendue dans les cafés les plus populaires pour rencontrer les hommes qui s'y arrêtaient avant d'aller travailler (à 5 h du matin). Il est important que les chercheurs se plient aux horaires concernant les priorités des membres de leur groupe cible.
  • Le matériel de communication doit d'abord être mis à l'essai. Les présentations ont été mises à l'essai devant des membres de la communauté (au sein du conseil consultatif communautaire) afin d'assurer la clarté des messages. L'équipe a aussi souligné l'importance des présentations conjointes des chercheurs et du conseil consultatif; le recours à la communauté et aux connaissances culturelles de celle-ci a été utile à l'équipe dès le début, et la présentation conjointe du matériel s'est avérée un excellent moyen d'intégrer la perspective de la communauté et d'attirer le public.
  • Le partenariat est primordial. L'équipe de chercheurs a aussi souligné l'importance de recruter des membres respectés de la communauté au sein du projet; le fait d'avoir les bonnes personnes autour de la table a un impact sur le degré d'influence que pourront avoir les résultats de la recherche (c.-à-d. les partenariats augmentent la crédibilité).

Il importait aux membres de la communauté que les résultats de cette recherche profitent à la communauté en général. Après la série de présentations, la rétroaction obtenue de la communauté a servi à améliorer l'approche de l'équipe pour les interventions futures età finaliser l'interprétation des résultats avant que les chercheurs ne publient un article scientifique (Paradis) et un autre sur leur expérience de partage des résultats avec la communauté (Macaulay). Pour plus d'information, voir le site Web de PPDEK. (anglais seulement)

Pour plus d'information sur la dissémination des connaissances, les membres du personnel des IRSC sont encouragés à consulter les Modules d'apprentissage en ligne sur l'application des connaissances, qui ont été ajoutés au site Web des IRSC en avril 2009. En particulier, le module Guide sur la collaboration entre les chercheurs et les utilisateurs des connaissances dans la recherche en santé présente un excellent survol des techniques de dissémination et de mise en pratique des connaissances.

7.2 Sensibilisation du public

Les IRSC se sont engagés dans des campagnes de sensibilisation visant à communiquer les bienfaits de la recherche en santé aux Canadiens et, au bout du compte, à améliorer leur santé. En particulier, la Direction des communications et du marketing a mis au point une grande variété d'outils qui aident les IRSC à mieux atteindre les Canadiens. Par exemple, le Programme des cafés scientifiques permet de rassembler des chercheurs et des citoyens de divers horizons, notamment des représentants du secteur bénévole de la santé, des médias, des parlementaires, des jeunes et du grand public. Lors de ces cafés, les citoyens peuvent poser des questions et s'informer des progrès scientifiques récents sur un thème déterminé. En outre, la Direction des communications et du marketing se sert des médias pour atteindre le grand public; aux cafés scientifiques et aux ateliers pour les journalistes, les IRSC sont présentés comme une source utile et fiable d'idées d'articles et d'éditoriaux sur la santé. Ces articles peuvent à leur tour rehausser le niveau de culture scientifique des Canadiens; ils fournissent aux citoyens une introduction aux IRSC et aux rouages de la recherche en santé.

Le Cadre d'EC met aussi en lumière plusieurs activités de sensibilisation et d'éducation du public créées par les instituts. Ces activités couvrent la présentation de conférences publiques sur les dernières recherches et la mise sur pied d'expositions conjointes (p. ex., l'exposition itinérante La santé à petites bouchées en collaboration avec le Musée de l'agriculture du Canada). Plusieurs instituts ont aussi établi des mécanismes de collaboration permanents pour engager les organismes bénévoles en santé dans la conception des campagnes de sensibilisation, étant donné que ces organismes apportent une aide clé aux IRSC pour communiquer les résultats de la recherche d'une façon intéressante pour le public. Par exemple, l'Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies a créé un Groupe de travail sur les partenariats et le secteur bénévole de la santé par le biais de son conseil consultatif d'institut. Pour cet institut, les partenariats avec les organismes bénévoles en santé et non gouvernementaux constituent une priorité afin d'optimiser ses efforts pour stimuler l'action revendicatrice, la dissémination de l'information, l'application des connaissances, la formation, le financement de contrepartie et le soutien communautaire.

L'étude de cas ci-dessous porte sur la création du programme Synapse — Connexion jeunesse. Pour créer ce programme, les IRSC s'en sont largement remis à l'expertise et aux conseils des représentants du secteur de la sensibilisation des jeunes aux sciences. Leur contribution a aidé à concevoir un programme qui, jusqu'à présent, a permis d'atteindre plus de 100 000 jeunes Canadiens.

Étude de cas nº 5 : Un aperçu du programme Synapse — Connexion jeunesse IRSC

Étude de cas nº 5

Quoi : Programme Synapse — Connexion jeunesse des IRSC

Pourquoi : Le secteur de la sensibilisation des jeunes aux sciences était déjà bien établi au moment où les IRSC ont fait leur entrée dans le domaine; c'est pourquoi l'organisation a dû miser sur l'expérience, l'expertise et les conseils de spécialistes de ce secteur.

Qui : Un large éventail d'organismes sans but lucratif et de spécialistes dans le domaine de la sensibilisation des jeunes aux sciences.

Comment : Pour superviser l'élaboration du programme, on a créé un comité consultatif composé de représentants de différentes parties du secteur de la sensibilisation des jeunes aux sciences.

Synapse — Connexion jeunesse est un programme de mentorat des IRSC qui offre aux chercheurs la possibilité d'enrichir les connaissances scientifiques des jeunes Canadiens. Synapse encourage les chercheurs, les étudiants diplômés et les boursiers postdoctoraux financés par les IRSC à devenir mentors en transmettant leur passion pour la recherche en santé aux jeunes Canadiens, qui peuvent devenir leurs stagiaires. En se servant du réseau du CV commun, qui permet aux chercheurs et aux étudiants de créer des curriculum vitae à soumettre avec leurs demandes de financement, les IRSC ont créé en octobre 2006 une base de données nationale sur les mentors de Synapse, où sont maintenant répertoriés plus de 5500 chercheurs financés par les IRSC désireux de devenir mentors et de former des jeunes dans divers domaines scientifiques.

La création de ce programme au succès incroyable n'a pas été une mince tâche. Les IRSC se sont livrés à une analyse approfondie du contexte et ont rencontré des organismes sans but lucratif importants dans le domaine de la sensibilisation des jeunes aux sciences (dont Actua et Parlons sciences) pour recueillir des idées sur le genre de rôle que pourraient jouer les IRSC dans la sensibilisation des jeunes. Le secteur de la sensibilisation des jeunes aux sciences était déjà bien établi quand les IRSC ont fait leur entrée dans le domaine, et l'intention n'a jamais été de faire concurrence à d'autres organisations; les IRSC voulaient plutôt compléter la programmation existante. À vrai dire, la clé du succès du programme a été l'obligation de compter sur l'expertise d'autres organisations et de se servir de leur rétroaction pour se tailler un créneau dans le secteur de la sensibilisation des jeunes.

Pour superviser l'élaboration du programme, on a créé un comité consultatif composé de trois membres du personnel des IRSC, du directeur d'une unité de sensibilisation des jeunes d'un autre organisme de santé, de l'animateur de Quarks and Quirks à la CBC, du conseiller scientifique d'un conseil scolaire de la Nouvelle-Écosse, du rédacteur en chef du YES Mag et de KNOW (revues scientifiques pour les jeunes) et de deux jeunes étudiants diplômés qui ont lancé CRAM Science (un site Web d'exploration scientifique destiné aux jeunes, maintenant CurioCity) (anglais seulement). La composition du comité était généralement représentative des différentes parties du secteur de la sensibilisation des jeunes aux sciences. Pour recruter les membres, les IRSC se sont servis de leurs propres relations (certains membres du personnel s'étaient déjà familiarisés avec les travaux de plusieurs membres du comité), mais sont aussi retournés voir les organisations qui avaient pris part à l'analyse du contexte afin de se faire recommander de bons candidats au comité. Tous ont accepté avec plaisir l'invitation à devenir membres bénévoles du comité consultatif.

Les IRSC continuent de collaborer de plusieurs façons avec les organismes sans but lucratif. Pour aider les mentors de Synapse à élaborer des stratégies efficaces d'engagement des jeunes dans la recherche en santé, les IRSC, en collaboration avec Parlons sciences, offrent l'atelier La piqûre des sciences dans diverses universités canadiennes. En avril 2009, les IRSC ont publié un appel de demandes visant la création de partenariats avec des organismes nationaux et provinciaux désireux de développer les capacités de recherche en santé et de sensibilisation des jeunes. Les candidats (organisations) choisis recevront une subvention; ceux-ci doivent expliquer comment ils comptent développer les capacités, engager les mentors de Synapse, distribuer la documentation promotionnelle sur Synapse et offrir de la formation aux étudiants canadiens sous-représentés.

Les IRSC demeurent aussi en contact avec les membres du Comité consultatif sur la sensibilisation des jeunes (même si quelques membres fondateurs ont maintenant quitté) pour l'examen du mérite des candidatures aux Prix de mentorat Synapse des IRSC. Depuis trois ans, les IRSC décernent le Prix de mentorat Synapse, qui récompense le travail des mentors exceptionnels dans les domaines des sciences et de la recherche en santé, dans trois catégories : a) étudiants diplômés/boursiers postdoctoraux; b) chercheurs indépendants établis; c) groupes de recherche. Les lauréats de ces prix font tous un travail remarquable comme mentors scientifiques auprès des jeunes Canadiens — et en ont peut-être incité certains à envisager une carrière scientifique.

Le programme Synapse — Connexion jeunesse jouit d'un très grand succès, ayant même été cité dans la Stratégie des S-T du gouvernement du Canada comme un modèle pour la promotion des sciences et de la technologie auprès des jeunes Canadiens. Le succès de ce programme repose en grande partie sur le partenariat solide établi par les IRSC avec les organismes bénévoles. Ce partenariat est fondé sur la confiance, le respect et le désir mutuel de travailler ensemble à stimuler l'intérêt des jeunes Canadiens pour les sciences.

7.3 Conclusion

Les IRSC multiplient les occasions d'engager le secteur bénévole en santé et d'autres intervenants dans la dissémination des connaissances et la sensibilisation du public. À mesure que les IRSC gagnent de l'expérience dans la conception de projets d'application des connaissances et d'engagement des citoyens, les approches d'échange et de dissémination des connaissances évoluent vers un rôle accru pour les citoyens — membres intéressés du public, patients ou soignants — dans la conception de ces projets. Les instituts et les directions développeront leurs mécanismes de collaboration avec les « citoyens déjà engagés » à mesure que la Direction des partenariats et de l'engagement des citoyens (DPEC) perfectionnera les méthodes de communication avec les IRSC, notamment par le site Web, les bulletins des instituts et, peut-être, les cafés scientifiques, qui attirent de plus en plus de participants (lesquels remplissent nos formulaires d'évaluation ou se joignent au groupe de Facebook).

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