Entrevue avec le Dr Philip Sherman sur l’importance de l’annonce de l’opportunité de financement sur les EGMC

Audio (en anglais seulement)

Transcription

M. David Coulombe : Ici David Coulombe, et voici les nouvelles de La recherche en santé à l’œuvre des IRSC. Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont lancé une importante possibilité de financement sur les environnements, les gènes et les maladies chroniques, ou les EGMC.

Les IRSC investissent 15,4 millions de dollars dans ce projet qui porte sur les interactions entre notre environnement, nos gènes et notre microbiome et la façon dont ils agissent sur la maladie.

Pour parler de cet important projet, j’accueille aujourd’hui le Dr Phil Sherman, directeur scientifique de l’Institut de la nutrition, du métabolisme et du diabète des IRSC (l’INMD des IRSC).

Merci de vous joindre à nous, Dr Sherman.

Dr Philip Sherman : Merci David.

M. David Coulombe : Quels sont les paramètres de cette possibilité de financement?

Dr Philip Sherman : Eh bien, comme vous l’avez dit, grâce à ces subventions programmatiques sur les environnements, les gènes et les maladies chroniques, les Instituts de recherche en santé du Canada financeront la recherche sur la façon dont les environnements et le code génétique interagissent pour influencer le développement des maladies chroniques.

Ces fonds soutiendront des subventions programmatiques partout au pays pour effectuer de la recherche sur une variété d’importantes maladies chroniques. Ces subventions sont appuyées par des contributions d’organismes partenaires, notamment Genome British Columbia et Crohn et Colite Canada.

M. David Coulombe : Pouvez-vous nous expliquer pourquoi cette possibilité de financement est si importante?

Dr Philip Sherman : Certainement. Les maladies chroniques non transmissibles, comme l’obésité et le diabète, sont les principales causes de maladie au Canada. Dans la plupart des cas, nous n’avons pas encore élucidé les causes sous-jacentes de ces affections. Ces maladies chroniques imposent un lourd fardeau aux patients touchés, à leurs soignants et au système de soins de santé canadien.

Par exemple, la prévalence de ces maladies chroniques continuera de croître avec le vieillissement de la population. L’Organisation mondiale de la santé estime que 400 millions de personnes dans le monde sont atteintes de diabète, dont plus de deux millions et de demi de gens au Canada.

De multiples gènes, qui ont des interactions complexes avec des influences environnementales, sont en cause dans la plupart des maladies chroniques. Ces fonds feront progresser la recherche pour mieux comprendre ces interactions et trouver de nouveaux moyens de prévenir et de traiter ces maladies chroniques.

Il est intéressant de noter que l’émergence de nouvelles technologies permet aux chercheurs de mieux connaître la génomique, l’épigénomique, la protéomique et la métabolique. Ensemble, ces nouvelles percées dans les technologies permettront de percer le mystère des mécanismes qui sous-tendent les maladies chroniques, faisant ainsi naître de nouveaux espoirs et offrant de nouvelles perspectives de prévention et de traitement de ces maladies.

M. David Coulombe : Donc, quel le principal objectif de ce projet?

Dr Philip Sherman : Bien, les subventions programmatiques sur les environnements, les gènes et les maladies chroniques font partie de l’effort des IRSC – dans le cadre de l’initiative phare sur l’environnement et la santé, qui vise à nous aider à mieux comprendre le rôle de l’environnement dans la santé et la maladie tout au long de la vie.

Les subventions programmatiques que nous lançons permettront d’accroître nos connaissances sur la façon dont les facteurs environnementaux et les gènes interagissent pour influencer la santé humaine. Et ce faisant, elles nous aideront à trouver des moyens de prévenir et de traiter diverses maladies chroniques qui touchent les Canadiens.

M. David Coulombe : C’est un projet très intéressant. Merci infiniment, Dr Sherman.

Dr Philip Sherman : Merci beaucoup David.

Date de modification :