Questions et réponses du webinaire sur le Programme de chaires de recherche appliquée en santé publique

  • Est-il nécessaire ou utile de désigner un centre de collaboration nationale (CCN) comme partenaire à l'étape de la demande?

    R : L'établissement de liens avec les CCN est prévu après l'octroi. Pour la nouvelle cohorte, il s'effectuera par l'intermédiaire du bureau de la conseillère scientifique en chef de l'ASPC. S'il existe déjà une relation solide avec un CCN, on peut l'inclure dans la demande du moment qu'il n'est pas désigné partenaire décideur.

  • Doit-on inclure dans les 15 ans les années pendant lesquelles le candidat était en congé sabbatique ou occupait un poste administratif, comme celui de directeur? Merci.

    R : Aucune modification n'est apportée à la période d'admissibilité pour compenser les congés professionnels (p. ex. formation, sabbatique et congé administratif). Ces années seraient donc prises en compte dans le maximum.

  • Si je comprends bien jusqu'à présent, la classe générale s'apparente plus à une « deuxième chance » qu'à une classe que l'on peut désigner comme premier choix dans une demande. Est-ce bien le cas?

    R : Vous pouvez choisir la classe générale si vous pensez que votre demande ne s'inscrit pas dans un domaine de recherche en particulier. En outre, les demandes seront incluses dans la classe générale pour examen si elles ne sont pas financées par le truchement des autres domaines de recherche.

  • Je me demande aussi si la classe générale peut servir pour des demandes autres que celles qui correspondent au domaine prioritaire stratégique de l'ISPP (je pense à la science de l'équité). Merci.

    R : En effet, la classe générale vise tous les domaines de la recherche interventionnelle en santé des populations qui relèvent des mandats de l'ISPP et de l'ASPC. Nous n'exigeons pas que la demande ait un lien avec la science de l'équité. Ce n'est qu'une suggestion.

  • Les professeurs invités étrangers qui travaillent dans des universités canadiennes peuvent-ils présenter une demande?

    R : Probablement pas, étant donné que le CPD doit remplir ses principales fonctions au Canada pendant toute la période de financement demandée. Le CPD doit fournir une confirmation de son établissement qu'il occupe un poste menant à la permanence ou pourra se porter candidat à un tel poste (ou l'équivalent) dans son département ou sa faculté au cours de la période de financement de six ans.

  • Pour revenir à la question des domaines de recherche/classes, si l'on présente une demande visant plusieurs classes, faut-il fournir une justification distincte pour chacune d'elles afin de mettre l'accent sur des éléments différents ou peut-on n'en présenter qu'une qui tient compte de chaque classe choisie?

    R : Il faut fournir une justification pour chaque domaine de recherche choisi. Les justifications devront être d'une demi-page par domaine de recherche sélectionné et être distinctes de la proposition de recherche.

  • Veuillez nous fournir d'autres précisions sur les attentes relatives au plan de viabilité. Aucune longueur n'est précisée, sauf erreur.

    R : Il n'y a pas de limite de pages pour le plan de viabilité (quoique RechercheNet limitera le document à 99 pages). Le plan doit être élaboré avec votre établissement et cosigné. Il doit décrire comment la chaire continuera d'être soutenue par l'établissement du candidat après la 6e année de son programme grâce à des mécanismes en place à l'établissement et à des sources de financement autres que les IRSC. Le plan de viabilité doit contenir un modèle financier et faire mention des sources de financement et des coûts prévus.

  • Pour l'étape de la lettre d'intention, pouvez-vous confirmer s'il y aura un examen par un comité d'évaluation par les pairs ou seulement une évaluation de la pertinence?

    R : Il n'y aura qu'une évaluation de la pertinence à l'étape de la lettre d'intention. L'évaluation par les pairs aura lieu à celle de la demande détaillée.

  • Pouvez-vous confirmer si la recherche en santé mondiale concorde avec le mandat de l'ASPC ou de l'ISPP ou si le programme de la chaire doit se concentrer surtout sur la santé des populations au Canada?

    R : La recherche en santé mondiale cadre avec le mandat de l'ISPP (comme le souligne son plan stratégique) et aussi avec celui de l'ASPC. Par exemple, le domaine de recherche 2 est axé sur l'environnement et le changement climatique dans l'optique de l'approche « Une seule santé ».

  • Je crois comprendre que les candidats doivent se conformer aux objectifs de la possibilité de financement, aux mandats de l'ASPC et de l'ISPP des IRSC et, dans certains cas, aux priorités de plusieurs instituts des IRSC. Étant donné l'espace limité pour la lettre d'intention et la demande détaillée, pouvez-vous préciser comment vous évaluerez la conformité avec tout cela (évaluation de la pertinence)? Je me demande s'il faut accorder la priorité à une explication claire du lien entre la recherche et ces mandats et priorités plutôt qu'à une description complète du travail de recherche.

    R : Vous pouvez utiliser votre proposition, mais aussi l'espace prévu à la tâche « Présenter une demande dans le cadre d'annonces de priorités » (une demi-page) pour justifier la pertinence.

  • Le décideur peut-il faire partie du même organisme que le CPD? Si oui, recommandez-vous de mentionner un décideur d'un autre organisme?

    R : Rien dans la possibilité de financement n'indique que le décideur ne peut pas provenir du même organisme que le CPD. Il est possible que les deux fassent partie du même organisme, surtout si le CPD travaille dans un établissement non universitaire. N'oubliez pas que le décideur peut être un médecin-hygiéniste provincial, territorial ou local, un dirigeant communautaire ou encore un représentant d'un organisme gouvernemental non fédéral ou d'un organisme sans but lucratif responsable des pratiques ou des politiques de santé publique fondées sur des données probantes.

  • Je suppose qu'une personne titulaire de poste permanent ou occupant un poste menant à la permanence est admissible, étant donné qu'on exige que le chercheur se trouve en milieu de carrière?

    R : Les personnes qui ont déjà la permanence ou qui occupent un poste menant à celle-ci sont admissibles du moment qu'elles sont considérées comme étant des chercheurs en milieu de carrière aux termes de la possibilité de financement.

  • Si j'ai bien compris, les lettres de l'établissement ne sont pas exigées à l'étape de la lettre d'intention. Elles ne le sont qu'à celle de la demande détaillée. Est-ce bien le cas?

    R : Les lettres d'appui ne sont pas exigées à l'étape de la lettre d'intention, mais c'est une bonne chose à avoir.

  • Sera-t-il possible de s'adresser à des agents de programme ou à des gestionnaires de l'ASPC ou d'autres organismes pour leur demander des commentaires sur la conformité et l'admissibilité du programme de recherche?

    R : Non, car cela créerait un avantage indu. Les questions doivent être envoyées au Centre de contact des IRSC.

  • Y a-t-il des directives sur la structure de la proposition de deux pages (ou de deux pages et demie en français) qui fait partie de la lettre d'intention?

    R : Non. Il revient aux candidats de décider de ce qu'ils veulent inclure dans la proposition.

  • Ma question porte sur le partenaire décideur et les lettres d'appui connexes. Vous attendez-vous à ce qu'il s'engage à apporter des contributions en nature ou en espèces au programme de recherche?

    R : Il n'est pas exigé d'indiquer de façon officielle les contributions en nature ou en espèces. Le partenaire décideur doit démontrer qu'il constituerait un bon bénéficiaire de la recherche. Les contributions en nature ou en espèces ne sont donc pas exigées, mais elles peuvent témoigner de l'engagement du partenaire décideur.

  • Dans quelle langue les demandes de chaire sont-elles habituellement soumises? En anglais ou en français? Autrement dit, le choix de la langue a-t-il une incidence sur le taux de réussite étant donné que le bassin d'évaluateurs des demandes rédigées en français est ordinairement plus petit?

    R : La langue de la demande n'a aucune incidence sur le taux de réussite. Les IRSC trouveront des évaluateurs pour les demandes présentées en français.

  • Les chances de réussite sont-elles meilleures si l'on déjà obtenu un financement des IRSC?

    R : Comme les antécédents du candidat constituent le premier critère d'évaluation, le financement antérieur peut avoir une incidence, mais il ne s'agira pas du seul facteur. Il y a d'autres moyens de démontrer le mérite qui seront pris en considération de la façon décrite pour le critère d'évaluation 1.

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